Musique Libre de Droit

La cassette, le début de la copie !

cassette audioIl était une fois, des musiciens qui gagnaient leur vie en composant des morceaux. Ceux ci étaient vendus sous formes de disques vinyl, ou bien joués avec des instruments de musique lors de concerts. Puis vint la copie, tout d'abord avec la cassette à bande, les jeunes générations ne connaissent pas cet objet qu'est la cassette, c'était un petite boite en plastique avec une bande magnétique enroulée à l'intérieur. La qualité d'enregistrement était variable en fonction de la qualité de la bande magnétique, il n'était pas encore question d'enregistrement digitaux sans perte, de plus, plus on utilisait ces bandes magnétiques, plus le son se dégradait ! Mais ces cassettes ont eu un énorme impact sur la mobilité de la musique, car on pouvais transporter ses chansons partout avec soit ! C'est de la qu'est né le fameux walkman de sony ( dorénavant connu sous le nom de balladeur, mais à l'époque on aimait les noms anglophones, c'était à la mode ). Les cassettes avaient une durée de 60 minutes, réparties en 2 faces, soit 30 minutes de musique par face, certains modèles avaient 45 minutes par face, mais ces grandes cassettes étaient plus lourdes et avaient tendances à endommager les moteurs des lecteurs de cassettes...
L'avantage de la cassette, c'était que les gens pouvaient enregistrer leurs propres compilations, mais aussi ils pouvaient s'échanger de la musique entre eux ! Il existait même des lecteurs double cassettes qui permettaient la réalisation de copies synchronisées, mais à chaque copie le son se dégradait.

Le CD, le début du son numérique

Puis arriva le CD, cette galette en plastique, véritable révolution sonore, offrait un son cristallin, l'industrie du disque en a profiter pour revendre aux fans des groupes, les mêmes chansons qu'elle leur avait déjà vendu quelques années auparavant, mais cette fois ci en version numérique ! Un véritable coup marketing en bande organisée quand on y réfléchi bien car on nous faisait acheter ce qu'on avait déjà acheté 10 ans auparavant, c'est un peu à partir de cette époque que la société de consommation à l'état brut à démarré, l'ère du jetable... Ce fut l'age d'or de l'industrie du disque, qui s'est bati une fortune comme elle ne reverra sans doute jamais.
Les CD que l'on nous avait vendu comme indestrutibles, et que l'on aurait à vie, s'avèrent au final des supports qui s'usent et se rayent, puis soudain, un fabricant sort le premier enregistreur de CD personnels ! Les CDR comme on les appelait à l'époque permettaient de "graver" soit même ces CD, c'était une véritable révolution, au même titre que la cassette vierge !

Devant cette jungle du piratage, l'industrie musicale à du réagir, et a donc fait pression sur les policiticiens pour créer une loi anti pirates ( la fameuse loi HADOPI ), qui leur permettait de controler ce qui transite sur les lignes ADSL des internautes, en cas de téléchargement de fichiers de type mp3 ou films, un courrier d'avertissement vous est envoyé, vous demandant de cesser toute copie pirate de musique ou film ( cette loi s'étends à l'audio visuel en général ).

L'informatique et le MP3

Les ordinateurs sont arrivés en masse, et avec eux toute une ribambelle de formats de fichiers, le WAV et l'AIF tout d'abord, formats non compressés, car bien sur il a aussi fallu inventer la compression de fichier ! Et un jour, quelqu'un inventa le format MP3, ce fut une véritable révolution, car une musique complète tenait en quelques centaines de kilo octets, et les gens pouvaient s'échanger n'importe quel titre musical via internet, car les transferts étaient devenus rapides grace au haut débit ( adsl, et maintenant la fibre ! ).

Les professionnels du multimédia s'organisent et créent le libre de droit

Afin de pouvoir sonoriser leurs créations, les professionnels de l'image et de la publicité ont du inventer un tout nouveau modèle, appelé "libre de droit", ce mode de distribution permet d'utiliser des musiques, des images, et des vidéos, en s'acquittant uniquement d'une licence unique, il n'y a pas à payer de droits à la SACEM, tout simplement payer l'organisme dédié dans le libre de droit désité ( exemple musiques libres de droits d'audiobank ),  et ensuite vous avez le droit de diffuser votre création accompagnée d'une musique, et ce autant de fois que vous le voulez ! Ce système est bien entendu existant dans la photographie et maintenant aussi les vidéos.